Construit à partir des images embarquées du skipper et celles de son retour à terre, 105 jours plus tard, ce documentaire revient sur le Vendée Globe 2016-2017 d’Alan Roura, alors plus jeune concurrent de l’histoire de la course. Parti pour l’aventure plus que pour la performance, il s’agace volontiers face caméra à propos des fichiers météo, déclare faire du cap plus que de la stratégie, multiplie les problèmes techniques et les petites déconvenues. De façon tout aussi spontanée, le Suisse célèbre, tel un rite de passage, chaque franchissement de frontière imaginaire. Alan Roura rit et pleure - parfois en même temps - face à la caméra. Cependant, au fil de la course, une nouvelle facette du navigateur prend forme, de plus en plus confiant. Jusqu’au moment où il parvient - dans les pires conditions de vent et de mer - à réparer son safran arraché par un ofni et arrêter une voie d’eau importante. Au bout de tous ses efforts, le skipper de La Fabrique boucle son premier tour du monde en solitaire en 12e position, en tête des bateaux d’ancienne génération. Parti « en simple marin », il affirme : « Je suis revenu en compétiteur. »
L'avis de Sailorz
S’il a quitté les Sables d’Olonne en Corto Maltese pour mettre en scène sa quête d’aventure, c’est bien sans apparat que l’on découvre Alan Roura dans ce portrait sensible et attachant dans lequel jeunesse rime avec émerveillement et apprentissage.
Crédits
Production : La Fabrique, Swisspro. Réalisation : Dominique Gabrieli. Images : Alan Roura, Jimmy Roura, Jón Björgvinsson. Montage : Stéphane Peyrolo. Son et mixage : Jerôme Vittoz. Moyens techniques : Green Flag Productions.
Construit à partir des images embarquées du skipper et celles de son retour à terre, 105 jours plus tard, ce documentaire revient sur le Vendée Globe 2016-2017 d’Alan Roura, alors plus jeune concurrent de l’histoire de la course. Parti pour l’aventure plus que pour la performance, il s’agace volontiers face caméra à propos des fichiers météo, déclare faire du cap plus que de la stratégie, multiplie les problèmes techniques et les petites déconvenues. De façon tout aussi spontanée, le Suisse célèbre, tel un rite de passage, chaque franchissement de frontière imaginaire. Alan Roura rit et pleure - parfois en même temps - face à la caméra. Cependant, au fil de la course, une nouvelle facette du navigateur prend forme, de plus en plus confiant. Jusqu’au moment où il parvient - dans les pires conditions de vent et de mer - à réparer son safran arraché par un ofni et arrêter une voie d’eau importante. Au bout de tous ses efforts, le skipper de La Fabrique boucle son premier tour du monde en solitaire en 12e position, en tête des bateaux d’ancienne génération. Parti « en simple marin », il affirme : « Je suis revenu en compétiteur. »
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