C’est l’histoire d’une promesse. Celle que se fait à elle-même une petite fille, le jour de ses 10 ans, un certain 26 novembre 1989, au départ du premier Vendée Globe : elle aussi, elle participera un jour à cette folle aventure autour du monde. Une promesse qu’elle mettra 31 ans à tenir, ce qui en dit long sur l’énergie qu’il faut déployer et sur la ténacité qui l’a animée pour y parvenir : la petite fille en question s’appelle Alexia Barrier, 24e du Vendée Globe 2020-2021. Née à Paris, elle déménage à Nice à 3 ans et découvre la voile avec ses parents plaisanciers novices. Fan de cheval et de basket, elle devient monitrice de voile à 15 ans, tâte du Laser mais se lance rapidement, avec succès dans le match racing féminin, où elle évolue au niveau mondial. Bientôt c’est la Mini Transat (en 2005) qui l’attend, puis la Transat AG2R, du Class40, de l’Imoca et, très vite les grands yachts en Méditerranée, où elle devient marin professionnel, éclusant les circuits maxi et classiques. En 2014, elle décroche une 3e place sur l’AG2R, enchaîne sur le Tour de France à la voile, court la Solitaire du Figaro en 2017, sans jamais oublier son étoile polaire : le Vendée Globe. En 2018, elle franchit le pas et achète le Pingouin, solide et rustique Imoca sur plan Lombard que Catherine Chabaud et Tanguy de Lamotte ont emmené autour du monde. Jusqu’au bout, elle se bat pour conquérir son budget, euro par euro. Et prend, quelques jours avant ses 40 ans, le départ du Vendée Globe. Avant même de toucher terre, Alexia Barrier sait qu’elle veut repartir pour une nouvelle giration planétaire et se lance dans la course pour le Vendée Globe 2024. Histoire d’aller toujours plus loin que son rêve de petite fille… Ce podcast a été diffusé le 1er octobre 2021.
L'avis de Sailorz
Une belle leçon de persévérance.
Crédits
Journaliste : Pierre-Yves Lautrou. Générique : In Closing – Days Past. Post-production : Clovis Tisserand. Photo : Vincent Curutchet/Imoca.
C’est l’histoire d’une promesse. Celle que se fait à elle-même une petite fille, le jour de ses 10 ans, un certain 26 novembre 1989, au départ du premier Vendée Globe : elle aussi, elle participera un jour à cette folle aventure autour du monde. Une promesse qu’elle mettra 31 ans à tenir, ce qui en dit long sur l’énergie qu’il faut déployer et sur la ténacité qui l’a animée pour y parvenir : la petite fille en question s’appelle Alexia Barrier, 24e du Vendée Globe 2020-2021. Née à Paris, elle déménage à Nice à 3 ans et découvre la voile avec ses parents plaisanciers novices. Fan de cheval et de basket, elle devient monitrice de voile à 15 ans, tâte du Laser mais se lance rapidement, avec succès dans le match racing féminin, où elle évolue au niveau mondial. Bientôt c’est la Mini Transat (en 2005) qui l’attend, puis la Transat AG2R, du Class40, de l’Imoca et, très vite les grands yachts en Méditerranée, où elle devient marin professionnel, éclusant les circuits maxi et classiques. En 2014, elle décroche une 3e place sur l’AG2R, enchaîne sur le Tour de France à la voile, court la Solitaire du Figaro en 2017, sans jamais oublier son étoile polaire : le Vendée Globe. En 2018, elle franchit le pas et achète le Pingouin, solide et rustique Imoca sur plan Lombard que Catherine Chabaud et Tanguy de Lamotte ont emmené autour du monde. Jusqu’au bout, elle se bat pour conquérir son budget, euro par euro. Et prend, quelques jours avant ses 40 ans, le départ du Vendée Globe. Avant même de toucher terre, Alexia Barrier sait qu’elle veut repartir pour une nouvelle giration planétaire et se lance dans la course pour le Vendée Globe 2024. Histoire d’aller toujours plus loin que son rêve de petite fille… Ce podcast a été diffusé le 1er octobre 2021.
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