En 1968, l’ingénieur britannique Donald Crowhurst, passionné de voile, décide de s’inscrire au départ du Golden Globe Challenge, lancé par le Sunday Times qui promet 5 000 livres au premier navigateur parvenant à boucler le tour du monde en solitaire sans s’arrêter. Le 31 octobre, il est le neuvième et dernier concurrent à s’élancer sur un trimaran de 12 mètres, Teignmouth Electron. Premier objectif, le cap de Bonne-Espérance… que l’Anglais n’atteindra jamais. Car très vite, il prend conscience que le défi est trop relevé, à la fois pour lui et pour son bateau, qui connaît ses premières avaries. Plutôt que de renoncer, il se met alors en tête de faire croire qu’il poursuit sa route, envoyant de fausses positions à la terre, alors qu’en réalité, il fait des ronds dans l’eau dans l’océan Atlantique. Dans cette dérive sans fin, il plonge peu à peu dans la folie dont seule la mort le délivrera. Le 10 juillet 1969, son bateau sera retrouvé par un navire postal britannique. À bord, aucune trace du skipper, mais un carnet de bord qui révélera la supercherie.
L'avis de Sailorz
Raconté par l’actrice anglaise Tilda Swinton, ponctué de nombreux témoignages éclairants et d’images de mer saisissantes qui lui donne beaucoup de rythme, un film prenant sur l’incroyable histoire d’un rêve qui finit mal, d’un mensonge inexpliqué, d’un voyage intérieur qui mène à la folie.
Crédits
Production : Pathe UK, UK Film Council, FilmFour. Réalisation : Louise Osmond et Jerry Rothwell. Montage : Ben Lester. Musique originale : Harry Escott et Molly Nyman.
En 1968, l’ingénieur britannique Donald Crowhurst, passionné de voile, décide de s’inscrire au départ du Golden Globe Challenge, lancé par le Sunday Times qui promet 5 000 livres au premier navigateur parvenant à boucler le tour du monde en solitaire sans s’arrêter. Le 31 octobre, il est le neuvième et dernier concurrent à s’élancer sur un trimaran de 12 mètres, Teignmouth Electron. Premier objectif, le cap de Bonne-Espérance… que l’Anglais n’atteindra jamais. Car très vite, il prend conscience que le défi est trop relevé, à la fois pour lui et pour son bateau, qui connaît ses premières avaries. Plutôt que de renoncer, il se met alors en tête de faire croire qu’il poursuit sa route, envoyant de fausses positions à la terre, alors qu’en réalité, il fait des ronds dans l’eau dans l’océan Atlantique. Dans cette dérive sans fin, il plonge peu à peu dans la folie dont seule la mort le délivrera. Le 10 juillet 1969, son bateau sera retrouvé par un navire postal britannique. À bord, aucune trace du skipper, mais un carnet de bord qui révélera la supercherie.
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