A voir Franck Proffit et Loïck Peyron souffler dans leurs voiles lorsqu’ils coupent les premiers la ligne d’arrivée à Carthagène, on peine à imaginer les conditions dantesques que les navigateurs ont traversées, en 1999, lors de la 4e édition de la Transat Jacques Vabre. Les choses sérieuses commencent après une sortie de Manche musclée suivie d’une période de pétole. Les équipages le savent, ils s’apprêtent à essuyer une dépression d’envergure qui s’étend sur une grande partie de l’Atlantique nord et va balayer l’ensemble de la flotte. Pour Franck Cammas, « c’est la guerre », et tous le confessent, c’est certainement l’un des pires moments de leur vie de marin. Ce « monstre », comme ils le nomment, a surtout pris l’un des leurs, Paul Vatine, disparu en mer, laissant seul son coéquipier Jean Maurel, retrouvé sur l’un des flotteurs du trimaran chaviré. Au 7e jour de course, la compétition reprend le dessus, l’humour revient dans les enregistrements de bord et la bataille redouble d’intensité dans toutes les classes jusqu’au dénouement final.
L'avis de Sailorz
Cette tempête qui a saisi en mer les équipages en course pour la Transat Jacques Vabre 1999 fait évidemment songer au phénomène météorologique ayant bouleversé le départ de l’édition 2023 de cette même course. Un documentaire salé, parfois glaçant, dédié à la mémoire de Paul Vatine.
Crédits
Production : Nefertiti Production, Pen-Duick SA. Réalisation: Nicolas Raynaud, Christian Deleau. Montage : Laetitia Oriol. Musique originale : Jean-Claude Mejstelman. Images : Fulvio d’Aguanno, Olivier Galy-Nadal, Mathieu Pansard, Denis Pierre, Nicolas Raynaud, Laurent Célarié, Nicolas Vrignon, Jérôme Teigné. Conception : Nicolas Raynaud, Christian Deleau, Hervé Borde. Postproduction : Riff. Conformation : Alain Paulhac. Flame : Rémi Fourneau. Mixage : Pascal Stevens. Assistants de production : Julien Flammier, Marie-Hélène Lemasson. Production déléguée : Pen-Duick SA, Gérard Petipas, Pierre Bojic, Nefertiti Production, Hervé Borde. Production exécutive : Nefertiti Production, Hervé Borde, Hélène Meunier.
A voir Franck Proffit et Loïck Peyron souffler dans leurs voiles lorsqu’ils coupent les premiers la ligne d’arrivée à Carthagène, on peine à imaginer les conditions dantesques que les navigateurs ont traversées, en 1999, lors de la 4e édition de la Transat Jacques Vabre. Les choses sérieuses commencent après une sortie de Manche musclée suivie d’une période de pétole. Les équipages le savent, ils s’apprêtent à essuyer une dépression d’envergure qui s’étend sur une grande partie de l’Atlantique nord et va balayer l’ensemble de la flotte. Pour Franck Cammas, « c’est la guerre », et tous le confessent, c’est certainement l’un des pires moments de leur vie de marin. Ce « monstre », comme ils le nomment, a surtout pris l’un des leurs, Paul Vatine, disparu en mer, laissant seul son coéquipier Jean Maurel, retrouvé sur l’un des flotteurs du trimaran chaviré. Au 7e jour de course, la compétition reprend le dessus, l’humour revient dans les enregistrements de bord et la bataille redouble d’intensité dans toutes les classes jusqu’au dénouement final.
Une erreur s’est produite lors de la lecture de votre contenu
