Au petit matin du départ de la Route du Rhum 2018, le directeur de course, Jacques Caraës, presse le pas sur les quais de Saint-Malo pour embarquer sur son bateau, ne cachant pas un léger stress à l’idée de voir 123 solitaires s’élancer en même temps. On retrouve plus tard le Breton dans son jardin de L’Aber Wrac’h, avec vue imprenable sur une mer turquoise, ou à bord du Calypso III, le bateau paternel, l’occasion pour lui de raconter son parcours. Un parcours commencé au milieu des abers « un coin de caractère tout le temps en mouvance », explique « Jaco ». Qui prend le temps de revenir sur ses premiers bords avec son père et son frère, sur le choix d’embrasser une carrière de navigateur plutôt que de travailler dans la scierie familiale, sur son amour des constructions en bois, sur le dramatique Fastnet 1979, au cours duquel il ne passa pas loin de la correctionnelle… Il évoque également sa victoire sur la première Transat AG2R avec Michel Desjoyeaux, sa Whitbread sur La Poste, marquée par une mutinerie contre le skipper Daniel Mallet, ses tentatives sur le Trophée Jules Verne, notamment sur Groupama 3. Il explique enfin la soif de transmission qui l’anime, auprès des plus ou moins jeunes, transmission d’une passion et d’un savoir-faire qui en font, selon le réalisateur Fabrice Caër, « un monument de l’histoire maritime. »
L'avis de Sailorz
Quoi de mieux, pour comprendre le profond attachement qui lie Jacques Caraës à la mer, à la navigation et aux bateaux, qu’embarquer avec lui sur le bateau familial ? Fabrice Caêr a eu cette bonne idée et à travers les gestes précis et les conseils avisés de « Jaco », grâce aussi à ses récits truffés d’anecdotes, se dresse le passionnant portrait d’un marin pas comme les autres, « une gueule et une gouaille. »
Crédits
Production : Bleu Iroise.
Réalisateur : Fabrice Caër.
Chef Monteur : Julien Kerleroux.
Musique originale : Vincent Jacq.
Au petit matin du départ de la Route du Rhum 2018, le directeur de course, Jacques Caraës, presse le pas sur les quais de Saint-Malo pour embarquer sur son bateau, ne cachant pas un léger stress à l’idée de voir 123 solitaires s’élancer en même temps. On retrouve plus tard le Breton dans son jardin de L’Aber Wrac’h, avec vue imprenable sur une mer turquoise, ou à bord du Calypso III, le bateau paternel, l’occasion pour lui de raconter son parcours. Un parcours commencé au milieu des abers « un coin de caractère tout le temps en mouvance », explique « Jaco ». Qui prend le temps de revenir sur ses premiers bords avec son père et son frère, sur le choix d’embrasser une carrière de navigateur plutôt que de travailler dans la scierie familiale, sur son amour des constructions en bois, sur le dramatique Fastnet 1979, au cours duquel il ne passa pas loin de la correctionnelle… Il évoque également sa victoire sur la première Transat AG2R avec Michel Desjoyeaux, sa Whitbread sur La Poste, marquée par une mutinerie contre le skipper Daniel Mallet, ses tentatives sur le Trophée Jules Verne, notamment sur Groupama 3. Il explique enfin la soif de transmission qui l’anime, auprès des plus ou moins jeunes, transmission d’une passion et d’un savoir-faire qui en font, selon le réalisateur Fabrice Caër, « un monument de l’histoire maritime. »
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