26 novembre 1989. « 13 fous flottants » s’élancent depuis les Sables d’Olonne pour la première édition du Vendée Globe Challenge, dont l'organisateur - également participant - est le double vainqueur du Boc Challenge, Philippe Jeantot, personnage central de ce documentaire. Parmi ces 13 pionniers, on croise Titouan Lamazou, Philippe Poupon, Alain Gautier, Jean-Luc Van Den Heede ou encore Loïck Peyron, qui affirme : « Ce que je souhaite, c’est transformer cette course en régate. » Les images du bord, enregistrées par les marins pour les besoins de la communication de l’époque, sont saisissantes et révèlent tout le chemin parcouru en près de 35 ans de course au large, que ce soit au niveau des formes des bateaux que dans la façon de les mener. Le franchissement du cap de Bonne-Espérance, porte d'entrée du redouté Grand Sud, se révèle très périlleux : Poupon déclenche ses deux balises de détresse, « VDH », Follenfant et Peyron se déroutent pour le secourir, et c'est ce dernier, qui le premier, arrive au chevet de Fleury Michon X, couché sur le flanc, avant de parvenir à le redresser, sauvetage dont les images feront, elles aussi, le tour du monde. C’est finalement Titouan Lamazou qui remonte le chenal des Sables le premier, après 109 jours de navigation. Preuve que le Vendée Globe a dès sa première édition passionné le grand public, c’est une foule en liesse qui se réunit avant même le lever du jour pour accueillir le vainqueur de cette course hors norme.
L'avis de Sailorz
Porté par la voix de Claude Brasseur, ce documentaire invite à un voyage dans le temps, autant qu’il constitue une archive unique sur la première édition du Vendée Globe. Les images du sauvetage de Philippe Poupon par Loïck Peyron sont extraordinaires !
Crédits
Production : Patly Productions. Voix : Claude Brasseur. Piano : Jean-Philippe Collard. Directrice de production : Framboise Royer. Conseiller technique : Bernard Rubinstein. Réalisation : Dominique Pipat. Image : Robert Pauly, Philippe Lallet, Patrick Fabry, Olivier Comte, Philippe Jeantot. Son : Michel Viollet, Jean-Pierre Trafial. Montage : Frédéric Soltan. Commentaire : Patrick Leroux, Luc Le Vaillant, Dominique Pipat. Mixage : Jacques Pietrobelli. Directrice de production : Framboise Royer. Conseiller technique : Bernard Rubinstein.
26 novembre 1989. « 13 fous flottants » s’élancent depuis les Sables d’Olonne pour la première édition du Vendée Globe Challenge, dont l'organisateur - également participant - est le double vainqueur du Boc Challenge, Philippe Jeantot, personnage central de ce documentaire. Parmi ces 13 pionniers, on croise Titouan Lamazou, Philippe Poupon, Alain Gautier, Jean-Luc Van Den Heede ou encore Loïck Peyron, qui affirme : « Ce que je souhaite, c’est transformer cette course en régate. » Les images du bord, enregistrées par les marins pour les besoins de la communication de l’époque, sont saisissantes et révèlent tout le chemin parcouru en près de 35 ans de course au large, que ce soit au niveau des formes des bateaux que dans la façon de les mener. Le franchissement du cap de Bonne-Espérance, porte d'entrée du redouté Grand Sud, se révèle très périlleux : Poupon déclenche ses deux balises de détresse, « VDH », Follenfant et Peyron se déroutent pour le secourir, et c'est ce dernier, qui le premier, arrive au chevet de Fleury Michon X, couché sur le flanc, avant de parvenir à le redresser, sauvetage dont les images feront, elles aussi, le tour du monde. C’est finalement Titouan Lamazou qui remonte le chenal des Sables le premier, après 109 jours de navigation. Preuve que le Vendée Globe a dès sa première édition passionné le grand public, c’est une foule en liesse qui se réunit avant même le lever du jour pour accueillir le vainqueur de cette course hors norme.
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