Bizuth sur le Vendée Globe 2020, le Vendéen Benjamin Dutreux voit dans sa présence sur la ligne comme une première victoire, lui qui a dû se battre avec peu de moyens pour réussir à boucler son projet. Après deux jours de course, le voilà aux avant-postes grâce à une bonne option dans le golfe de Gascogne qui lui insuffle une grosse dose de confiance. Dans la descente de l’Atlantique, le skipper d’Omia-Water Family assiste, impuissant, à la remontée de certains foilers plus rapides que son Imoca de génération 2008. Au moment d’entrer dans l’océan Indien, le naufrage de Kevin Escoffier refroidit la flotte. « Ça m’a fait prendre conscience que ce qu’on fait n’est pas anodin et peut être dangereux », commente après-coup Benjamin Dutreux qui, malgré ça, recolle au paquet de tête. Vient alors le « moment hors du temps » où, à l’entrée du Pacifique, cinq Imoca naviguent à vue, dont Omia-Water Family qui, malgré un J2 déchiré, franchit le cap Horn, en cinquième position. Reste à remonter l’Atlantique, ce qui nécessite la réparation du J2 enfin remis en place au 60e jour de course, le Vendéen finissant par franchir la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne le 29 janvier 2021 à la neuvième place. « Un moment assez indescriptible » pour celui qui confie ne « jamais avoir crié aussi fort. »
L'avis de Sailorz
Dans la série « le Vendée Globe raconté par ses acteurs », ce film réalisé par l’équipe de Benjamin Dutreux montre bien comment ce dernier, tout en sobriété et efficacité, a réussi avec peu de moyens mais une grosse ténacité et une équipe soudée à aller au bout d’une édition 2020 dont il aura été l’une des révélations.
Bizuth sur le Vendée Globe 2020, le Vendéen Benjamin Dutreux voit dans sa présence sur la ligne comme une première victoire, lui qui a dû se battre avec peu de moyens pour réussir à boucler son projet. Après deux jours de course, le voilà aux avant-postes grâce à une bonne option dans le golfe de Gascogne qui lui insuffle une grosse dose de confiance. Dans la descente de l’Atlantique, le skipper d’Omia-Water Family assiste, impuissant, à la remontée de certains foilers plus rapides que son Imoca de génération 2008. Au moment d’entrer dans l’océan Indien, le naufrage de Kevin Escoffier refroidit la flotte. « Ça m’a fait prendre conscience que ce qu’on fait n’est pas anodin et peut être dangereux », commente après-coup Benjamin Dutreux qui, malgré ça, recolle au paquet de tête. Vient alors le « moment hors du temps » où, à l’entrée du Pacifique, cinq Imoca naviguent à vue, dont Omia-Water Family qui, malgré un J2 déchiré, franchit le cap Horn, en cinquième position. Reste à remonter l’Atlantique, ce qui nécessite la réparation du J2 enfin remis en place au 60e jour de course, le Vendéen finissant par franchir la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne le 29 janvier 2021 à la neuvième place. « Un moment assez indescriptible » pour celui qui confie ne « jamais avoir crié aussi fort. »
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