Celui qui à 8 ans, jurait, dans le fond d’un cockpit « Plus jamais je naviguerai sur un bateau qui penche ! », est devenu l'un des marin les plus titrés de l’histoire de la course au large. Michel Desjoyeaux est aussi l’auteur d’une performance jamais égalée : un doublé dans le Vendée Globe. D’une temporalité idéale, ce film documentaire, tourné sur deux années et dans lequel le Finistérien se prête volontiers à l’exercice de la confession, revient sur la préparation de sa dernière campagne autour du monde en 2008 et le quotidien de sa course à travers les images qu’il a prises en mer. Contraint de faire demi-tour au bout de 200 milles en raison d’une avarie moteur, il repart depuis les Sables d’Olonne, conscient du retard à rattraper mais combatif et de bonne humeur. Et c’est une leçon que donne le « professeur » à tous ses concurrents lorsque, inexorablement, il traverse la flotte de part en part, affichant - autant que son bateau - une aisance sans faille et des moyennes hors norme jusqu’à son arrivée victorieuse.
L'avis de Sailorz
Ponctué de nombreux témoignages de ses proches, ce portrait lucide et sensible donne à voir un « Mich Desj » aux multiples facettes, aussi déroutant qu’attachant. Un documentaire rare, à voir absolument.
Crédits
Production : Iloz productions, 24 images, France 3 Ouest, LMTV Le Mans. Réalisation : François Gauducheau. Producteurs délégués : Iloz Productions, 24 Images. Image : François Gauducheau. Images additionnelles : Michel Desjoyeaux, Régine Bornens, Dimitri Voisin, Anne Sarkissian, Marc Liardet, Jean-François Fouché, Broken Arms TV. Montage : Michelé Battan, Christophe Person. Son : Raphaël Bigaud, Anne Sarkissian, Michel Desjoyeaux.
Celui qui à 8 ans, jurait, dans le fond d’un cockpit « Plus jamais je naviguerai sur un bateau qui penche ! », est devenu l'un des marin les plus titrés de l’histoire de la course au large. Michel Desjoyeaux est aussi l’auteur d’une performance jamais égalée : un doublé dans le Vendée Globe. D’une temporalité idéale, ce film documentaire, tourné sur deux années et dans lequel le Finistérien se prête volontiers à l’exercice de la confession, revient sur la préparation de sa dernière campagne autour du monde en 2008 et le quotidien de sa course à travers les images qu’il a prises en mer. Contraint de faire demi-tour au bout de 200 milles en raison d’une avarie moteur, il repart depuis les Sables d’Olonne, conscient du retard à rattraper mais combatif et de bonne humeur. Et c’est une leçon que donne le « professeur » à tous ses concurrents lorsque, inexorablement, il traverse la flotte de part en part, affichant - autant que son bateau - une aisance sans faille et des moyennes hors norme jusqu’à son arrivée victorieuse.
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