Miranda Merron
L’invitée d’Into The Wind #47
Gratuit
L’invitée d’Into The Wind #47
On peut être fille d’expatriés déménageant aux quatre coins du monde, étudier à la prestigieuse université de Cambridge, mener une carrière dans la pub à Paris, Londres, Sydney et Tokyo… et participer au Vendée Globe ! Voilà la trajectoire hors norme, en résumé, de la britannique Miranda Merron, 22e de l’édition 2020-2021 du tour du monde en solitaire. Grâce à un père passionné qui l’emmène naviguer très tôt en course et lui fait traverser l’Atlantique dès son plus jeune âge. Même si elle a adoré bosser dans la pub, l’appel du large est le plus fort et elle plaque tout pour naviguer, d’abord en sollicitant des embarquements sur les pontons, puis comme équipière et boat-captain recherchée. A 29 ans, son destin change de trace : Miranda Merron embarque à bord de Royal & Sun Alliance, le catamaran engagé dans le Trophée Jules Verne par Tracy Edwards. La tentative s’arrête brutalement avec un démâtage au point Némo, mais la carrière de Miranda – et de plusieurs équipières du bord, telle Sam Davies – est lancée. Transat Jacques Vabre (trois fois), Volvo Ocean Race (sur Amer Sports 2), Route du Rhum… elle enchaîne les courses et les embarquements pendant une dizaine d’années, devenant une référence de la voile anglo-saxonne qui voit une génération de femmes prendre le large. A la fin des années 2000, elle plonge dans le bain de la Class40, dont elle va devenir un pilier pendant plus d’une décennie, enchaînant les transats en double et en équipage – avec celui qui est devenu son compagnon, Halvard Mabire – mais aussi en solitaire, décrochant notamment une très belle 6e place en 2014. En 2019, à 50 ans, elle change de catégorie et se lance avec Halvard dans un incroyable projet de Vendée Globe, mené à bien avec un budget plus que modeste. Une course que Miranda Merron résume mieux que personne : « Courir le Vendée Globe est un privilège ». Un privilège qu’elle souhaite revivre à nouveau en 2024. Ce podcast a été diffusé le 26 novembre 2021.
D’une carrière de publicitaire à la course au large, il n’y a qu’un pas. Plutôt : il n’y a qu’un saut dans le vide - comme dans 99 Francs. Celui de Miranda Merron l’entraînera jusqu’au Vendée Globe. Une histoire passionnante et qui est loin d’être terminée.
Journaliste : Pierre-Yves Lautrou. Générique : In Closing – Days Past. Post-production : Clovis Tisserand. Photo : Vincent Curutchet / Imoca.
On peut être fille d’expatriés déménageant aux quatre coins du monde, étudier à la prestigieuse université de Cambridge, mener une carrière dans la pub à Paris, Londres, Sydney et Tokyo… et participer au Vendée Globe ! Voilà la trajectoire hors norme, en résumé, de la britannique Miranda Merron, 22e de l’édition 2020-2021 du tour du monde en solitaire. Grâce à un père passionné qui l’emmène naviguer très tôt en course et lui fait traverser l’Atlantique dès son plus jeune âge. Même si elle a adoré bosser dans la pub, l’appel du large est le plus fort et elle plaque tout pour naviguer, d’abord en sollicitant des embarquements sur les pontons, puis comme équipière et boat-captain recherchée. A 29 ans, son destin change de trace : Miranda Merron embarque à bord de Royal & Sun Alliance, le catamaran engagé dans le Trophée Jules Verne par Tracy Edwards. La tentative s’arrête brutalement avec un démâtage au point Némo, mais la carrière de Miranda – et de plusieurs équipières du bord, telle Sam Davies – est lancée. Transat Jacques Vabre (trois fois), Volvo Ocean Race (sur Amer Sports 2), Route du Rhum… elle enchaîne les courses et les embarquements pendant une dizaine d’années, devenant une référence de la voile anglo-saxonne qui voit une génération de femmes prendre le large. A la fin des années 2000, elle plonge dans le bain de la Class40, dont elle va devenir un pilier pendant plus d’une décennie, enchaînant les transats en double et en équipage – avec celui qui est devenu son compagnon, Halvard Mabire – mais aussi en solitaire, décrochant notamment une très belle 6e place en 2014. En 2019, à 50 ans, elle change de catégorie et se lance avec Halvard dans un incroyable projet de Vendée Globe, mené à bien avec un budget plus que modeste. Une course que Miranda Merron résume mieux que personne : « Courir le Vendée Globe est un privilège ». Un privilège qu’elle souhaite revivre à nouveau en 2024. Ce podcast a été diffusé le 26 novembre 2021.
Une erreur s’est produite lors de la lecture de votre contenu
Merci de réessayer ultérieurement
Vous ne pouvez pas lire cette vidéo.
La limite de lecture simultanée à été atteinte sur ce compte.
Pour visionner ce contenu, vous devez être inscrit :
Pour visionner ce contenu, vous devez être inscrit :
Bloqueur de pub détecté
Désactivez le bloqueur de publicité pour accéder au contenu.