A Newport, Philippe Jeantot boucle la boucle. Il en est parti en 1982 avec Crédit Agricole I, il y revient en 1991 avec Crédit Agricole IV. Entre temps, quatre tours du monde - dont deux victorieux - et quelques traversées de l’Atlantique. Une décennie de circumnavigations menée tambour battant, dominée par la quête de l’extrême et retracée dans ce documentaire. La carrière de navigateur de Philippe Jeantot naît en même temps que le Boc Challenge, dont il prend le départ à 30 ans. Inconnu huit mois plus tôt, il domine ce tour du monde en solitaire par étapes, les remportant toutes jusqu’à la victoire finale. Attiré par leur démesure, il intègre ensuite brièvement le circuit des grands multicoques et joue dans la même cour que les Marc Pajot, Philippe Poupon ou Florence Arthaud. S’ensuit une deuxième participation au Boc Challenge, à nouveau victorieuse au terme d’une lutte acharnée face à Titouan Lamazou. Mais Philippe Jeantot veut aller plus loin. Il entend réaliser son rêve, toucher du doigt « l’équation unique » : accomplir un tour du monde en solitaire sans escale, comme Robin Knox-Johnston 20 ans plus tôt. Il lance l’invitation au Salon nautique de 1988. Le 26 novembre 1989, ils sont 13 à prendre le départ du tout premier Vendée Globe qu’il bouclera en quatrième position. La même année, il repart pour son troisième (et dernier) Boc Challenge. Une édition de tous les risques où il croisera jusqu’à 43 icebergs en une journée, jusqu’à heurter un growler, heureusement sans mal pour son voilier. Classé troisième à l’arrivée à Newport où tout a commencé, il déclenche pour la première fois une fusée à main, une manière de faire ses adieux à la compétition.
L'avis de Sailorz
Grâce à une approche chronologique simple et efficace, ce documentaire retrace minutieusement la carrière de Philippe Jeantot, en même temps qu'une décennie de course au large. Au fil de la narration, il permet de croiser les regards d'Isabelle Autissier, de Jean-Luc Van Den Heede, d'Alain Gautier, et de bien d'autres. Une plongée dans la course au large des années 80, quand les tours du monde se bouclaient en plus de 100 jours.
Crédits
Production : Patly Productions. Réalisation : Dominique Pipat. Image : Philippe Jeantot, Jonathan Livingston, Olivier Comte, Jean-René Kéruzoré. Conseil technique voile : Bernard Rubinstein. Son : Michel Laurent. Palette graphique : Antoine Grossin. Montage : Didier Delzor. Effets spéciaux : Agis Lange. Mixage : Philippe Kurzawa. Voix : Jean-Louis Franck. Assistants de réalisation : Julien De Poyanne, Banjamin Le Goëland. Assistant de production : Manuel Blanche. Directrice de production : Framboise Royer.
A Newport, Philippe Jeantot boucle la boucle. Il en est parti en 1982 avec Crédit Agricole I, il y revient en 1991 avec Crédit Agricole IV. Entre temps, quatre tours du monde - dont deux victorieux - et quelques traversées de l’Atlantique. Une décennie de circumnavigations menée tambour battant, dominée par la quête de l’extrême et retracée dans ce documentaire. La carrière de navigateur de Philippe Jeantot naît en même temps que le Boc Challenge, dont il prend le départ à 30 ans. Inconnu huit mois plus tôt, il domine ce tour du monde en solitaire par étapes, les remportant toutes jusqu’à la victoire finale. Attiré par leur démesure, il intègre ensuite brièvement le circuit des grands multicoques et joue dans la même cour que les Marc Pajot, Philippe Poupon ou Florence Arthaud. S’ensuit une deuxième participation au Boc Challenge, à nouveau victorieuse au terme d’une lutte acharnée face à Titouan Lamazou. Mais Philippe Jeantot veut aller plus loin. Il entend réaliser son rêve, toucher du doigt « l’équation unique » : accomplir un tour du monde en solitaire sans escale, comme Robin Knox-Johnston 20 ans plus tôt. Il lance l’invitation au Salon nautique de 1988. Le 26 novembre 1989, ils sont 13 à prendre le départ du tout premier Vendée Globe qu’il bouclera en quatrième position. La même année, il repart pour son troisième (et dernier) Boc Challenge. Une édition de tous les risques où il croisera jusqu’à 43 icebergs en une journée, jusqu’à heurter un growler, heureusement sans mal pour son voilier. Classé troisième à l’arrivée à Newport où tout a commencé, il déclenche pour la première fois une fusée à main, une manière de faire ses adieux à la compétition.
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