C’est l’histoire d’un jeune officier de la marine profondément attiré par l’aventure au long cours, qui réussit l’exploit d’être le premier à boucler un tour du monde en solitaire et sans escale. Il y a un peu de Moitessier et de Tabarly dans Robin Knox-Johnston et l’on comprend aisément pourquoi il fait figure de légende nationale outre-Manche. Par son témoignage, de rares photographies et la lecture d’extraits inédits de son journal de bord, Sir Robin nous fait revivre le Golden Globe qu’il remporte en 1969 après 312 jours de mer. La navigation de l’époque s’effectue sans instrument de navigation à part un sextant, ni moyen de communication, sa radio de bord cessant rapidement de fonctionner. L’aventure est totale. Le navigateur se voit contraint d’effectuer une réparation de voie d’eau sous la menace d’un requin, déplore un peu plus tard la perte de toutes réserves d’eau potable - il doit se rationner à la bière - et affronte plusieurs tempêtes et des vagues monstrueuses. Comme le racontent Alex Thomson, Ben Ainslie et Dee Caffari, Sir Robin Knox-Johnston a inspiré des générations de navigateurs. S’il est autant respecté au Royaume-Uni, c’est non seulement parce qu’il a, depuis, continué à courir sans faillir, mais aussi parce qu’il a beaucoup oeuvré à la démocratisation de la voile. On lui doit notamment la création en 1995 de la Clipper Round the World Race, la seule course permettant à des amateurs de s’engager dans un tour du monde à la voile.
L'avis de Sailorz
Ce documentaire très soigné et polyphonique rend un bel hommage à une figure emblématique de la voile. A 81 ans, Sir Robin Knox-Johnston affiche une passion toujours dévorante et communicative pour les aventures maritimes. Son prochain objectif ? Retourner naviguer en Arctique et plonger sous les icebergs !
Crédits
Production : Clifford Webb (1080 Media TV) ; Réalisation : Jep Domingo ; Images : Ross Tucker, Maéva Bardy, Danielle Devine, Shaun Roster ; Graphisme : Maria Aloy ; Coordinateurs de production : Bettina Salzmann, Francesca Bent ; Producteurs assistants : Morga Kasmaric, Kathryn Pridie ; Producteurs exécutifs pour Clipper Ventures : Julia Fry, Karla Graves.
C’est l’histoire d’un jeune officier de la marine profondément attiré par l’aventure au long cours, qui réussit l’exploit d’être le premier à boucler un tour du monde en solitaire et sans escale. Il y a un peu de Moitessier et de Tabarly dans Robin Knox-Johnston et l’on comprend aisément pourquoi il fait figure de légende nationale outre-Manche. Par son témoignage, de rares photographies et la lecture d’extraits inédits de son journal de bord, Sir Robin nous fait revivre le Golden Globe qu’il remporte en 1969 après 312 jours de mer. La navigation de l’époque s’effectue sans instrument de navigation à part un sextant, ni moyen de communication, sa radio de bord cessant rapidement de fonctionner. L’aventure est totale. Le navigateur se voit contraint d’effectuer une réparation de voie d’eau sous la menace d’un requin, déplore un peu plus tard la perte de toutes réserves d’eau potable - il doit se rationner à la bière - et affronte plusieurs tempêtes et des vagues monstrueuses. Comme le racontent Alex Thomson, Ben Ainslie et Dee Caffari, Sir Robin Knox-Johnston a inspiré des générations de navigateurs. S’il est autant respecté au Royaume-Uni, c’est non seulement parce qu’il a, depuis, continué à courir sans faillir, mais aussi parce qu’il a beaucoup oeuvré à la démocratisation de la voile. On lui doit notamment la création en 1995 de la Clipper Round the World Race, la seule course permettant à des amateurs de s’engager dans un tour du monde à la voile.
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