Ils étaient 13 concurrents au départ du premier Vendée Globe le 26 novembre 1989. Et parmi ces pionniers, Loïck Peyron, 29 ans, qui a tout filmé – ou presque – de son épopée autour du monde en solitaire et sans escale. Avec sa voix gouailleuse en fil rouge, on déguste ces tranches de course ou plutôt ces tranches de vie qui défilent comme autant de chapitres : « 4e jour », « Happy Birthday » « Pétole », « Café Cigarette » « Musicos », « Glacial »… jusqu’à la ligne d’arrivée. Ces images nous ramènent vers un temps que les navigateurs moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, lorsqu’il n’y avait pas de limite des glaces, pas de téléphone Iridium, où les prévisions météo étaient aléatoires et où la vie à bord, devant sa table à carte en bois, était bien différente. On y voit Peyron jouer (approximativement) du clavier à l’intérieur de son bateau, déballer des sacs entiers de cadeaux pour fêter son anniversaire ou la naissance de sa fille Marie Kerguelen, expliquer sa stratégie sur des cartes papier. Certains passages ont aussi construit la légende du Vendée Globe : le retournement du bateau chaviré de Poupon filmé depuis l’intérieur, dans son intégralité, les départs au tas dans la tempête, un champ d’icebergs traversé par 61 degrés sud, un passage épique du cap Horn. L’originalité du film tient aussi à la personnalité de son principal protagoniste qui manie aussi bien l’humour que la barre de son bateau, et qui traverse les coups durs avec une maîtrise et un sang froid à toute épreuve.
L'avis de Sailorz
Des tranches de course comme autant de morceaux d’humour et de bravoure qui font aujourd’hui partie de la légende du tour du monde sans escale et sans assistance. Un documentaire vintage et savoureux qui s’inscrit dans la grande histoire de la course au large.
Crédits
Production : Communicore, Robinson. Réalisation : Emmanuel Pairault. Images : Loïck Peyron, Laurent Célarié, William Garit, Jean-Marc Sursin, Atlantic Media. Montage : Albert Achille, Olivier Dhuy, Christophe Lucas, Eric Wilson. Mixage : Thierry Jouberteix. Post-production : Idenek.
Ils étaient 13 concurrents au départ du premier Vendée Globe le 26 novembre 1989. Et parmi ces pionniers, Loïck Peyron, 29 ans, qui a tout filmé – ou presque – de son épopée autour du monde en solitaire et sans escale. Avec sa voix gouailleuse en fil rouge, on déguste ces tranches de course ou plutôt ces tranches de vie qui défilent comme autant de chapitres : « 4e jour », « Happy Birthday » « Pétole », « Café Cigarette » « Musicos », « Glacial »… jusqu’à la ligne d’arrivée. Ces images nous ramènent vers un temps que les navigateurs moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, lorsqu’il n’y avait pas de limite des glaces, pas de téléphone Iridium, où les prévisions météo étaient aléatoires et où la vie à bord, devant sa table à carte en bois, était bien différente. On y voit Peyron jouer (approximativement) du clavier à l’intérieur de son bateau, déballer des sacs entiers de cadeaux pour fêter son anniversaire ou la naissance de sa fille Marie Kerguelen, expliquer sa stratégie sur des cartes papier. Certains passages ont aussi construit la légende du Vendée Globe : le retournement du bateau chaviré de Poupon filmé depuis l’intérieur, dans son intégralité, les départs au tas dans la tempête, un champ d’icebergs traversé par 61 degrés sud, un passage épique du cap Horn. L’originalité du film tient aussi à la personnalité de son principal protagoniste qui manie aussi bien l’humour que la barre de son bateau, et qui traverse les coups durs avec une maîtrise et un sang froid à toute épreuve.
Une erreur s’est produite lors de la lecture de votre contenu
