C’est au détour de la côte basque, sur fond de surfeurs dévalant d’interminables vagues émeraude, que s’ancre le portrait de Pascal Bidégorry, l’enfant du pays, marin talentueux, extrême, et terriblement attachant. Un documentaire à cœur ouvert qui retrace son parcours : la découverte tardive de la voile avec son père, sa première Solitaire du Figaro, financée par le rugbyman Serge Blanco, les années Orma - « des bateaux bouillantissimes » -, l’épopée du Maxi Banque Populaire V, la perte douloureuse de ce partenaire, la saga de Volvo Ocean Race avec Dongfeng, jusqu’aux prémices de l’année 2021, à quelques mois de son départ pour la Transat Jacques Vabre. Au-delà du palmarès et du parcours sportif, remarquables, c’est la personnalité de l’homme qui séduit. Bidégorry est un sanguin, un hargneux, un malicieux, qui mène sa vie et ses projets à leur paroxysme, mais c’est aussi un hypersensible. Entre deux saillies très « cash », les yeux s’embuent parfois à l’évocation de souvenirs forts. Il se raconte sans censurer les faits ni ses émotions : ses ravissements, ses erreurs, son envie, les engueulades, la passion qu’il voue pour son métier. Charles Caudrelier, Kevin Escoffier et François Gabart viennent ajouter leur pierre à ce portrait sans filtre, illustré par de superbes images de mer.
L'avis de Sailorz
Derrière le récit d’une carrière sportive aussi riche que remarquable, au-delà d’images de mer fortes et très esthétiques, le documentaire de Christophe Castagne réussit à peindre le portrait d’un marin extrême et attachant. A la fois dur et hypersensible. Il y a de la vie, des émotions, des révélations, du sport, des anecdotes et beaucoup d’humain dans ce film à ne pas manquer.
Crédits
Production : Bleu Iroise Arsenal.
Coproduction : Sea Events.
Réalisateur : Christophe Castagne.
Chef monteur : Julien Kerleroux.
Images : Christophe Castagne / Jean-François Padet.
Musique originale : Xavier Plouchart.
C’est au détour de la côte basque, sur fond de surfeurs dévalant d’interminables vagues émeraude, que s’ancre le portrait de Pascal Bidégorry, l’enfant du pays, marin talentueux, extrême, et terriblement attachant. Un documentaire à cœur ouvert qui retrace son parcours : la découverte tardive de la voile avec son père, sa première Solitaire du Figaro, financée par le rugbyman Serge Blanco, les années Orma - « des bateaux bouillantissimes » -, l’épopée du Maxi Banque Populaire V, la perte douloureuse de ce partenaire, la saga de Volvo Ocean Race avec Dongfeng, jusqu’aux prémices de l’année 2021, à quelques mois de son départ pour la Transat Jacques Vabre. Au-delà du palmarès et du parcours sportif, remarquables, c’est la personnalité de l’homme qui séduit. Bidégorry est un sanguin, un hargneux, un malicieux, qui mène sa vie et ses projets à leur paroxysme, mais c’est aussi un hypersensible. Entre deux saillies très « cash », les yeux s’embuent parfois à l’évocation de souvenirs forts. Il se raconte sans censurer les faits ni ses émotions : ses ravissements, ses erreurs, son envie, les engueulades, la passion qu’il voue pour son métier. Charles Caudrelier, Kevin Escoffier et François Gabart viennent ajouter leur pierre à ce portrait sans filtre, illustré par de superbes images de mer.
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