La 10e édition de la Transat AG2R s’élance le 18 avril 2010 avec 25 bateaux au départ et, pour reprendre les mots de Jean Le Cam citant Les Guignols, « 50 couillons sur des biscottes en kevlar ». L’occasion de faire un retour en arrière sur la genèse de cette course, lancée, comme une alternative à la Solitaire du Figaro, en 1992 à l’initiative de quelques marins, comme Dominic Vittet qui raconte comment Jean-Yves Le Drian, alors maire de Lorient, et les élus de Saint-Barthélémy ont d’entrée adhéré à l’idée. Après la victoire inaugurale de Michel Desjoyeaux et Jacques Caraës, vont se succéder au palmarès plusieurs grands noms de la course au large, que ce documentaire fait défiler, rappelant les grandes heures de celle qui sera longtemps « la seule transat à armes égales » et réunit 42 bateaux, un record, en 2000. Cette édition 2010, après une entame difficile dans la pétole du Cap Finisterre, voit le duo Romain Attanasio/Sam Davies franchir en tête le way-point des Canaries, avec à ses trousses trois autres bateaux qui ont fait le trou sur le reste de la flotte, Brit Air (Armel Le Cléac’h/Fabien Delahaye), Banque Populaire (Jeanne Grégoire/Gérald Véniard) et Cercle Vert (Gildas Morvan/Bertrand de Broc). Après un peu plus de trois semaines de course, c’est Brit Air qui a le dernier mot, « une victoire carrée à l’image des deux hommes » à sa barre, Banque Populaire terminant 40 minutes derrière. Armel Le Cléac’h, qui a choisi de s’associer à un jeune Normand aussi cartésien que lui, devient le premier à remporter pour la deuxième fois l’AG2R.
L'avis de Sailorz
Un plaisir que de revivre l’épopée de la Transat AG2R, « née d’une belle histoire de marins ,» que raconte notamment, avec sa gouaille communicatrice, Dominic Vittet. Mais aussi de revoir les principaux faits d’armes d’une 10e édition, pour la première fois filmée au plus près par un bateau accompagnateur, qui aura donné lieu à une lutte serrée entre les quatre bateaux de tête, avec à leur bord des duos parfois très complémentaires, d’autres moins harmonieux…
Crédits
Production : Bleu Iroise et France Télévision. Réalisateur : Nicolas Raynaud. Copy : Christophe Castagne. Cadreurs : Sea Events. Chef Monteur : Julien Kerleroux.
La 10e édition de la Transat AG2R s’élance le 18 avril 2010 avec 25 bateaux au départ et, pour reprendre les mots de Jean Le Cam citant Les Guignols, « 50 couillons sur des biscottes en kevlar ». L’occasion de faire un retour en arrière sur la genèse de cette course, lancée, comme une alternative à la Solitaire du Figaro, en 1992 à l’initiative de quelques marins, comme Dominic Vittet qui raconte comment Jean-Yves Le Drian, alors maire de Lorient, et les élus de Saint-Barthélémy ont d’entrée adhéré à l’idée. Après la victoire inaugurale de Michel Desjoyeaux et Jacques Caraës, vont se succéder au palmarès plusieurs grands noms de la course au large, que ce documentaire fait défiler, rappelant les grandes heures de celle qui sera longtemps « la seule transat à armes égales » et réunit 42 bateaux, un record, en 2000. Cette édition 2010, après une entame difficile dans la pétole du Cap Finisterre, voit le duo Romain Attanasio/Sam Davies franchir en tête le way-point des Canaries, avec à ses trousses trois autres bateaux qui ont fait le trou sur le reste de la flotte, Brit Air (Armel Le Cléac’h/Fabien Delahaye), Banque Populaire (Jeanne Grégoire/Gérald Véniard) et Cercle Vert (Gildas Morvan/Bertrand de Broc). Après un peu plus de trois semaines de course, c’est Brit Air qui a le dernier mot, « une victoire carrée à l’image des deux hommes » à sa barre, Banque Populaire terminant 40 minutes derrière. Armel Le Cléac’h, qui a choisi de s’associer à un jeune Normand aussi cartésien que lui, devient le premier à remporter pour la deuxième fois l’AG2R.
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