25 solitaires prennent le 12 juin 2022 le départ de la Vendée Arctiques Les Sables d’Olonne, première des cinq courses qualificatives pour le Vendée Globe 2024, qui doit les mener jusqu’au cercle polaire arctique, au-dessus de l’Islande. Un parcours engagé et semé d’embûches de 3500 milles qui fait dire à Isabelle Joschke avant le départ : « C’est une course avec plein de secteurs et de moments que j’appréhende, notamment l’approche de l’Islande qui n’est pas très bien pavée. » D’entrée, les foilers de génération 2020 se lancent dans un bord de reaching à plus de 25 nœuds de moyenne, des vitesses jamais atteintes sur ces bateaux. Apivia (Charlie Dalin) parvient ensuite à bien traverser la première dorsale, tandis qu’à l’est, davantage sur la route directe, certains bateaux à dérives réussissent un beau coup stratégique, comme Monnoyeur-Duo for a Job (Benjamin Ferré) et Freelance.com (Guirec Soudée), occupant même un moment la tête du classement ! Une très grosse dépression venue de l’ouest se creuse alors et se déplace vers l’est, conduisant la direction de course à d’abord supprimer le tour de l’Islande avant de neutraliser la course à l’est de l’Islande, un way-point que franchit le premier Charlie Dalin après 4 jours 9 heures et 20 minutes, avec un peu plus de 3h30 d’avance sur Jérémie Beyou (Charal) et 7 heures sur Thomas Ruyant (LinkedOut). Finalement, la situation empirant, cette Vendée Arctique est arrêtée à la porte islandaise, franchie par 20 marins, non sans d’intenses efforts dans la tempête pour certains.
L'avis de Sailorz
La deuxième édition de la Vendée Arctique aura été courte mais animée, ce que montre bien ce 26 minutes. Qui vaut aussi par ses impressionnantes images de tempête à l’approche de l’Islande – à voir Romain Attanasio au bout du rouleau après avoir franchi la porte -, mais aussi, celles prises par l’équipe de tournage dépêchée sur place, notamment d’Apivia et de LinkedOut au mouillage dans un fjord.
Crédits
Une production SAEM Vendée. Production exécutive: Nefsea Production. Réalisation: François Schlotterer. Images: Jean-François Padet, Fulvio D'Aguano, Clara Jestin, Christian Roche, Franck Aubert, Laurent Celarié, Adrien François, Claire Leroy. Images drone: Fred Olivier, Aerotech. Journalistes: François Schlotterer, Erwan Riquier, Clara Jestin. Montage: Claire Leroy. Direction Technique et postproduction: Fred Olivier, Alain "Pollux" Paulhac, Killian Roy. Étalonnage: Henri Olivier. Mixage: Joseph Biguin. Traduction et version internationale: Alec Wilkinson, Anne-Laure Scoran, Florian Pers. Régie: 6eme sens. Distribution: ASO.
25 solitaires prennent le 12 juin 2022 le départ de la Vendée Arctiques Les Sables d’Olonne, première des cinq courses qualificatives pour le Vendée Globe 2024, qui doit les mener jusqu’au cercle polaire arctique, au-dessus de l’Islande. Un parcours engagé et semé d’embûches de 3500 milles qui fait dire à Isabelle Joschke avant le départ : « C’est une course avec plein de secteurs et de moments que j’appréhende, notamment l’approche de l’Islande qui n’est pas très bien pavée. » D’entrée, les foilers de génération 2020 se lancent dans un bord de reaching à plus de 25 nœuds de moyenne, des vitesses jamais atteintes sur ces bateaux. Apivia (Charlie Dalin) parvient ensuite à bien traverser la première dorsale, tandis qu’à l’est, davantage sur la route directe, certains bateaux à dérives réussissent un beau coup stratégique, comme Monnoyeur-Duo for a Job (Benjamin Ferré) et Freelance.com (Guirec Soudée), occupant même un moment la tête du classement ! Une très grosse dépression venue de l’ouest se creuse alors et se déplace vers l’est, conduisant la direction de course à d’abord supprimer le tour de l’Islande avant de neutraliser la course à l’est de l’Islande, un way-point que franchit le premier Charlie Dalin après 4 jours 9 heures et 20 minutes, avec un peu plus de 3h30 d’avance sur Jérémie Beyou (Charal) et 7 heures sur Thomas Ruyant (LinkedOut). Finalement, la situation empirant, cette Vendée Arctique est arrêtée à la porte islandaise, franchie par 20 marins, non sans d’intenses efforts dans la tempête pour certains.
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